A propos de ce blog

Nom du blog :
blogplayinggame
Description du blog :
un blog sur lequel un jeu de role se deroule: un blog playing game!
Catégorie :
Blog Journal intime
Date de création :
03.10.2007
Dernière mise à jour :
20.10.2007

RSS

Navigation

Accueil
Gérer mon blog
Créer un blog
Livre d'or blogplayinggame
Contactez-moi !
Faites passer mon Blog !

Articles les plus lus

· Exemple de fiche perso
· Ma guilde
· presentation du blogplayingame
· Les guildes
 

Statistiques 4 articles


Derniers commentaires Recherche

Ma guilde

Ma guilde

Publié le 20/10/2007 à 12:00 par blogplayinggame
Admin Istrator, guerrier du temps

Clan temporel [CL]
l'Histoire :

En l’an de grâce 1258, le royaume de Nambarda est ébranlé par la guerre, des tribus de barbares, de mercenaires brûlent les bourgs, ne laissant qu’un petit tas de cendres fumantes à la place de ce qui essayait de vivre en paix en ces temps de terreur…
L’armée royale est en déroute, l’union des renégats du nord et les assauts répétés des troupes de Necrotée, la semeuse de morts à l’ouest ont décimé le gros des hommes vivants, soldats ou simples paysans, la fin est proche, le roi ne pourra tenir face à une attaque coordonnée des assaillants….

Tous les hommes valides sont réquisitionnés, pour la dernière bataille, « le baroud d’honneur », quitte à mourir, autant causer le plus de pertes à nos ennemis… Voilà les paroles du roi qui demeure au château, et qui prend toujours part au combat, un redoutable guerrier de force inégalée dans le royaume, sa force lui vient de son arme enchantée par le tonnerre et le feu, les ombres et la glace, l’air et l’eau, «Elementalia», l’épée du néant, née en même temps que la naissance de l’univers et liée par la mort à son porteur, on dit qu’elle anéantira les êtres impurs si le roi venait à trépasser.

Mohan est un jeune homme qui vient d’entrer dans l’armée, il sait à peine manier l’épée, la lance et l’arc, mais c’est un brillant tacticien et un roublard émérite, il est décidé à vivre, le serment de vie, qu’il fit devant témoins, ceux de sa famille, l’enverra dans un outre-monde bien pire que l’enfer où il subira bien pire que des tortures, une solitude éternelle, être séparée de ceux qui comptent pour lui.
Les cors résonnent, le roi et les recrues combattent à l’ouest, les cavaliers retarderont les mercenaires du nord…

Devant le château, les hommes sont prêts, la nuit est tombée, les visages sont éclairés par les torches, l’atmosphère est glaciale, au loin déjà sonne le glas, la fin est proche, on entend les sombres troupes nécrotéennes qui approchent, guerriers de la pire engeance qui soit, mais forts comme des boeufs, même le roi ne peut le nier…
Il est temps, les deux armées se font face, la plaine est dominée par l’imposante demeure fortifiée, qui assurera un appui de frappe à distance aux assaillis, mais tout le monde le sait, cela ne suffira pas…

Le cor d’attaque sonne, les hommes se jettent, le fracas des premiers coups résonne dans la nuit, les cris des blessés sont inaudibles et seule la mort daigne à les écouter… des éclairs, tantôt brulants, tantôt glacés, ou ténébreux encore jaillissent de l’arme unique du roi, qui se défend vaillamment contre la horde de bêtes de sang qui n’attend qu’une chose, se nourrir de sa chair.

La commandante en chef de l’armée ennemie s’approche alors, les combattants s’écartent, et une incantation incompréhensible sort de sa bouche, un démon des bas-fonds apparaît alors sur-le-champ de bataille, il fait bien la taille d’un géant, même de deux… d’un coup de hache enflammée, il réduit le château en miettes, puis disparaît à son tour, terrassé par «Elementalia ».
Le roi est exténué, entaillé à de nombreux endroits, il sait qu’il ne verra pas l’aube d’une nouvelle journée, un coup à droite, une flamme brûlante à gauche, mais c’est alors qu’il est frappé dans le dos par un simple laquait nécrotéen, qui crit victoire, mais son cri de joie se transforme en stupeur, le roi meurt, son arme l’accompagne, le mal est fait, les éléments se déchaînent alors, ne laissant rien survivre, même la commandante adverse, pourtant experte en nécromancie de niveau supérieur est incapable de résister, elle est trop impure pour être épargnée, et d’ailleurs, tous ceux qui ont un jour utilisé une arme, sont considérés comme non dignes de vivre par l’arme sacrée…
Le combat est fini, le roi a failli, les renégats du nord ont vaincu, même si les forces nécrotéennes, réputées pour être les plus puissantes de ce monde ont été anéanties…
Et dans l’aube, adossé à une vieille catapulte inutilisable, Mohan contemple le soleil se lever, et agonise en silence en observant ce qui est probablement la fin des mondes de paix, il est temps de rejoindre le néant de ceux qui n’ont même pas été capables de tenir le serment le plus simple qui soit...

« Aux diables aillent les guerriers, les rois et les serments, ils ne font que donner l’illusion de force, car devant la mort, nous sommes tous égaux » furent ses dernières pensées, qu’il repose en paix maintenant, le dernier homme de Nambarda…

« La quête d’Elementalia, l’épée de la nuit des temps »
Nambarda, an 1245.
Dans le village, les rumeurs couraient. On disait qu’un homme étrange était arrivé au château, un vieux mage à l’allure peu courante, un diseur de bonne aventure comme les mauvaises langues daignaient à le surnommer. Son désir était de rencontrer le roi, ce que bien sûr, les gardes du donjon n’avaient pas permis, ils en voyaient un nombre incalculable, des types comme lui.
Mais malgré l’interdiction, l’homme persistait, si bien que les soldats n’eurent point d’autre solution que de le mener dehors par la force.
Par la plus étrange coïncidence, le roi rentrait justement de campagne, les troupes nécrotéennes avaient tenté d’envahir le royaume par l’ouest, une attaque brisée encore une fois par l’intelligence de cette jeune personne, aussi habile pour la stratégie que pour l’art du combat.
Alors qu’il ralliait le château par la grand-rue, un villageois l’interpella, allait-il demander quelques vivres pour tenir jusqu’à l’an prochain ?
Villageois : Messire ! Hâtez vous, un vieillard est au château, il possède quelque chose de très précieux, je l’ai croisé il y a quelques minutes à peine, je pense que c’est quelque chose de sérieux, et non pas une mauvaise farce.
Le roi s’arrêta quelques instants, remercia le villageois pour son information, lui offrit quelques pièces d’argent que le bonhomme accepta sans broncher, puis reprit tranquillement sa route, appuyant un peu plus fort de son pied le flanc gauche de son cheval, un magnifique pur sang au poil noir d’ébène. Les hautes tours se dressaient à quelques centaines de mètres, le fanion rouge, emblème de Nambarda, flottait fièrement, symbole des victoires du temps jadis. Le soleil, auparavant camouflé par les noirs nuages, resplendissait maintenant, se reflétant sur les pierres grises de la façade de l’immense forteresse, réputée imprenable, de par sa construction, sa situation, mais aussi par les mystérieux chevaliers qui la protégeaient. On ignorai toujours leurs identités réelles, mais leur évocation seule remplissait le cœur des gens d’une admiration sans limite pour ceux qui avaient maintes fois repoussé les pires abominations.

Vieux mage : Il me faut à tout prix voir le roi, j’ai quelque chose d’important à lui donner, je vous le jure, ne me forcez pas à utiliser ma magie pour pouvoir le rencontrer.
Les paroles du vieux, hurlées avec force, alertèrent encore plus le cavalier, qui redoubla d’intensité dans ses coups de talon. Enfin, quand il estimait être arrivé à distance respectable, il s’écria.
Roi : Gardes, relâchez immédiatement cet homme, j’aimerai pouvoir m’entretenir avec lui et écouter ce qu’il a à me dire.
Sur ces simples paroles, les soldats, auparavant narquois, se firent de marbre et relâchèrent l’homme, qui vint se placer devant la monture du jeune souverain.
Vieux mage : Messire… J’aimerais vous parler, mais seul à seul, car à vous seul importe le choix que vous allez faire après m’avoir écouté.
Tous deux s’installèrent donc dans la salle des négociations, sans fenêtres et possédant une seule entrée, dont seul le roi détenait la clé. Cette salle était particulière, car contrairement aux autres pièces du château, qui rivalisaient d’ornements, de vases précieux, de tapis dorés, celle là n’était aménagée que d’une table et de quatre chaises, ainsi que de nombreuses grandes chandelles, qui illuminaient le lieu d’une lumière vive et presque agressive.
Quand le vieil homme fut certain que seul le roi pouvait l’entendre, il chercha quelque chose dans sa grande robe et en sortit deux objets : Un petit parchemin et une chose blanche ressemblant à un caillou. Il les posa sur la table et commença à s’exprimer.

Vieux Mage : Je me nomme Efhar, je suis un des plus anciens membres de la communauté magique de Nambarda, et après des dizaines d’années de recherche, nous avons enfin trouvé ces trésors. Vous semblez douter quand je dis que ces choses sont des trésors ? Je vous l’assure, ils sont bien plus précieux que tout ce que vous possédez. Tout d’abord cet écrit, prenez et lisez attentivement.
Le roi ramassa le minuscule rouleau, le déroula soigneusement et commença sa lecture. Quatre phrases en vers, dont le sens était obscur.

« Quand les temps n’étaient pas
La vie cherchait sa voie
Elle fut crée pour un roi
Sur l’île sombre demeura »
Malgré son esprit aiguisé et sa grande culture des légendes anciennes, le roi ne comprenait pas le sens de ces mots, mais sans doute le mage avait la réponse.
Efhar : Cela vous intrigue, n’est-ce pas, sire Othar ? à vrai dire c’était aussi le cas pour moi, jusqu’à ce que par le plus grand des hasards, alors que je voyageais sur la mer Tharal, qui borde la frontière entre la Nécrotée et notre royaume, j’ai aperçu au loin une petite île plongée dans les ténèbres, seulement quelques instants, mais je suis sûr et certain qu'elle était réelle.. Le plus étrange, c’est que c’était par un jour ensoleillé, ce qui ne fait que confirmer les propos de ce manuscrit.
Othar : Et cette « pierre, à quoi sert-elle ?
Efhar : C’est bien plus qu’une simple pierre, nous l’avons trouvé alors que nous cherchions un autre artefact, cette chose était dans un petit coffre prêt du site, et sur son couvercle les inscriptions parlaient elles aussi d’une île sombre.
Othar : Et sur cette île sombre, qu’il y a-t-il de si précieux pour que tu viennes me voir en personne ?
Efhar : il y a une arme, une épée… Nous l’appelons « Elementalia », car elle renferme tout ce qui peut donner la vie et la reprendre, le pouvoir des éléments. Il ne faut pas que les nécrotéens l’obtiennent, sinon le royaume tombera encore plus vite que prévu… (il voit son erreur, et change de sujet) Ainsi je suis venu te demander de partir à la recherche de cet artefact. Pars avec ton armée et toutes les forces dont tu disposes, car il est certain qu’il faudra se battre, avec nos ennemis de toujours ou avec les protecteurs de l’île… Une telle arme ne s’obtient pas facilement.
Othar : C’est décidé, je vais partir à la recherche de cette arme, et je la brandirai devant mes ennemis, j’en fais le serment.

La conversation se termina alors. Trois semaines plus tard, Presque tout Nambarda était réuni pour voir le départ des troupes, 6000 hommes robustes, la moitié des soldats disponibles. C’est peu, mais la plus grande partie de l’armée est au nord et contient les assauts des renégats, des barbares féroces qui veulent anéantir toutes formes de paix. Le roi Othar est entouré par ses chevaliers si réputés, les protecteurs du château. Ils sont 25, et personne ne connait leurs véritables visages, en permanence couverts par un heaume noir.
Le signal du départ retentit ,le long cortège s’en va lentement, laissant femmes et enfants derrière eux, sans savoir qu’ils vont livrer leur dernière bataille dans cette quête démesurée faîte pour le désir d’un seul homme.
Leur destination est le port de la mer Tharal, mer contrôlée par les nécrotéens.
Après plusieurs jours de marche, les troupes embarquent enfin, le soleil n’a pas quitté le roi depuis son départ, le temps est idéal pour naviguer.
C’est une flotte d’environ 550 bateaux qui prend le large, trouver une île, même facilement repérable, est une tâche ardue dans une mer immense comme Tharal.
Les hommes sont sur les flots depuis trois jours, la nuit est tombée depuis longtemps, la mer est calme et le clair de lune trace un chemin hâlé, qu’Othar a demandé de suivre, persuadé que c’est un signe. Mais au loin, une centaine de navires rouges s’avancent, les nécrotéens avaient eu vents de l’expédition du roi, et voulaient empêcher la flotte d’atteindre son but. Heureusement, les vigies veillaient, et le cor d’alerte ne tarde pas à résonner. Cette bataille là dura toute la nuit, ce fut un véritable massacre, près d’un tiers des soldats nambardéens ont péri, alors qu’ils avaient l’avantage du nombre.

Le jour se lève lentement, le roi est épuisé, il a lutté comme un beau diable toute la nuit avec sa garde rapprochée. Mais soudainement, il s’exclame et se met à crier avec forces.
Othar : L’île !!! C’est elle ! ,changez le cap, nous y sommes finalement parvenus !
Les navires accostent sur l’île sombre, la légende était vraie, les rayons du soleil n’atteignaient pas cet endroit, et la visibilité en était réduite. Mais on y voyait suffisamment pour apercevoir une petite bâtisse au loin, derrière une étendu de sable, rien d’autre à l’horizon, c’était encore trop simple. A peine les soldats avaient fait quelques pas sur le sable que de très nombreux soldats morts-vivants surgirent, comme s'ils avaient attendu ce moment depuis une éternité, et qu’ils avaient perdu leurs vies dans cette attente. Entre le roi et le bâtiment, il y avait bien 900 mètres, et au moins 300 mètres recouverts de monstres à traverser. Pour leur faible nombre, c’était impossible, le roi ne l’ignorait pas. Egoïste, il lança ses troupes à l’assaut, contournant les ennemis avec ses chevaliers, pendant que ses sujets perdaient la vie. Enfin il arrivait devant cet endroit qu’il avait vu dans ses rêves de gloire. Un temple scellé, possédant un emplacement pour une clé, et cette clé, le roi l’avait en sa possession. Il inséra l’objet blanc dans ce qui semblait être une serrure. La porte du temple s’ouvrait lentement, trop, produisant un bruit considérable qui alerta les morts, qui avaient décimé la totalité des forces humaines. Ils se ruèrent sur les humains, quelques centaines de mètres et c’en était fini des ambitions d’Othar.
La porte s’était finalement dérobée dans sa totalité, la fidélité des chevaliers poussa le commandant à déclarer solennellement.
Commandant des chevaliers : Sire, allez-y, nous les retenons, nos vies sont vôtres, votre désir est nôtre, tant que nous vivrons, aucune de ces créatures ne pénétrera dans ce lieu.

Le roi acquiesça lentement d’un signe de tête, puis s’engouffra dans le temple, entendant encore la lutte désespérée de ses meilleurs combattants.
Et elle était là, posée sur un autel… plus somptueuse qu’il ne l’avait imaginé, plus attirante que tous les trésors terrestres… Elementalia. D’un geste il la saisit. Elle était légère, très maniable, une étrange sensation l’envahissait, il se sentait puissant, il leva sa nouvelle épée, et un flash lumineux l’aveugla soudainement… Plus de temple, plus d’île, plus de morts-vivants… Il était au château, sous les regards médusés des courtisans, des domestiques, et D’Efhar, qui souriait, comme pour se féliciter d’une quelconque réussite.

« Quant à nous… certains de nous ont survécu, les morts avaient subitement disparus, et quand nous sommes allés voir ce qu’il était advenu de notre roi, il n’y avait plus rien… Nous avions compris, il s’était joué de notre fidélité et s’était enfui avec l’arme sacrée. Nous sommes devenus des ombres,, et nous errons toujours dans ce monde, en quête de l’honneur qui nous a été dérobé, nous avons notre place dans la légende, à nous de la regagner. »

An 321, Terres fertiles, entre Nambarda et Strofarm.

En ces temps chaotiques où les différents peuples tentent de survivre tant bien que mal, de simples hectares de terre sont en passe de provoquer une guerre terrible. Ces terres extrêmement fertiles, pouvant nourrir à elles seules un royaume entier se trouvent exactement entre le royaume de Nambarda, un royaume qui vient de naître, et le féroce peuple guerrier de Strofarm, qui à lui seul a réduit à néant plusieurs contrées pourtant solides de ce monde.
Le litige est que malgré les accords passés entre le roi de Nambarda Assar II et le commandant des armées de Strofarm, Braga n’ont pas été respecté par Nambarda.
Strofarm s’était engagé à protéger Nambarda en cas de crise s’ils n’exploitaient plus les terres fertiles de la frontière, or de nombreux paysans Nambardéens récoltent encore à l’heure actuelle. De nouveaux accords ne semblent plus pouvoir être passés, la paix va encore une fois être brisée, la rencontre préparatoire qui précède le combat est entrain de se dérouler, à l’abri des regards, dans une petite salle du château d’Assar II.
Braga est accompagné de son conseiller, un jeune mage ambitieux qui lui assure un contrôle total sur ses hommes, qui ne lui obéissent plus que par crainte, ce mage se nomme Efhar.
Assar II : N’y a-t-il plus de compromis possible entre nos deux peuples ? Je veux croire en une entente générale dans ce monde qui ne jure que par la force et la peur.

Braga : Absurde ! Nous vous avions épargné jusqu’à présent car ces terres étaient vitales pour notre survie, maintenant que vos paysans prospèrent dessus, vous ne nous êtes plus d’aucune utilité. Seule la force compte, je n’ai pas besoin de faibles, la guerre aura lieu dans trois jours, sur ces mêmes terres, ces qui scelleront votre pitoyable destin
Assar II : Soit, si le sang doit encore couler ,si des familles doivent encore être brisées uniquement pour votre seule ambition, alors nous nous battrons sans aucune pitié pour protéger la mince lueur d’espoir qui existe encore.
Efhar : Tss… inconscient, qu’espérez vous avec votre armée ridicule ? Pour moi vous n’êtes qu’un moucheron, un moucheron que j’écraserais dans trois jours.
Assar II : Si vous me tuez, alors quelqu’un d’autre, plus fort et plus avide de pouvoir que vous apparaîtra et vous tuera également, mais je ne mourrai pas, car je me bats pour mon royaume et non pour obtenir plus de puissance.
Braga : Oh ? C’est tout ce que tu as à dire ? La discussion est close, Efhar, nous rentrons !
Ils disparurent tous deux dans un nuage de fumée. Quelques heures plus tard, le roi, ainsi que ses généraux étaient réunis dans cette même salle pour se concerter sur la stratégie à adopter.
Général d’infanterie : Laissez moi récapituler la situation : nous disposons de 28 000 fantassins, 2000 archers et 500 chevaliers. Selon les rapports de nos espions, l’armée de Strofarm s’élève à 500 000 hommes, tous disponibles.
Inutile d’être général pour comprendre que nous n’avons aucune chance, nous périrons tous.

Assar II : Et si notre sacrifice permet une paix de longue durée dans ce monde, pour que le sang ne coule plus et que la vie prospère de nouveau, n’est ce pas suffisant pour que ce soit une bonne chose.
Général d’infanterie : Mon roi… je vous reconnais bien, alors qu’attendons nous ? Notre plan est fait, en route !
Peu de temps après, les troupes nambardéennes se mirent en route pour la bataille finale, qui fut nommée « Bataille des terres sanglantes ».
Deux jours plus tard, les deux armées se font face, quelques paroles brèves sont échangées entre les souverains.
Braga : Finalement vous êtes venus, admirez ces terres, bientôt, elle deviendront tombeau, celui de vous et de vos hommes.
Assar II : Non, nous allons gagner Braga, n’est ce pourtant pas évident ?
Braga : Oh ? La vérité est là mais pourtant vous persistez dans l’utopie…. Pathétique.
Les deux hommes s’en retournèrent à leurs affaires, c’est une véritable marée humaine qui fait face aux 28500 soldats de Nambarda
Un cri retentit, c’est l’assaut, des flèches fusent, les épées heurtent les boucliers, les premiers morts se vident déjà de leur sang, de leurs âmes, ils ont payé pour l’ambition superbe de Braga.
Pendant que l’infanterie se sacrifie et attire l’attention des strofarmiens, Assar II et ses 500 chevaliers contournent les lignes ennemies le plus discrètement possible, s’ils abattent Braga et Efhar, la guerre se terminera aussitôt. Cependant ils doivent faire vite, car le général et ses fantassins ne pourront tenir éternellement.

Heureusement, ils touchent au but, Braga et Efhar sont tous deux avec l’arrière garde, et par miracle, Assar II n’a pas encore été repéré.
Braga : Cloportes, je sais pertinemment que vous êtes derrière nous, vous êtes plus idiots que vous en avez l’air : Pensiez vous réellement que je vous laisserais passer derrière mon armée sans agir ? Nous étions au courant de vos intentions, et nous vous avons tendu un piège. Ce piège a parfaitement fonctionné, adieu.
Les deux tyrans s’engouffrèrent dans la masse de soldats, qui se referma aussitôt, ne laissant aucune faille pour atteindre Br aga avec une arme de jet. Puis ils encerclèrent Assar II, la fin semblait proche pour l’homme qui croyait ne la paix.
Chevalier : Cette fois nous sommes biens perdus…
Commandant des chevaliers : Non, après tout, ne sommes nous pas les chevaliers du roi ? Nous suivrons sa volonté jusqu’au bout, nous n’obéissons pas à nos idéaux, mais à notre roi, n’oubliez jamais ça, alors chargeons mes amis !!!
A la surprise générale de l’armée ennemie, le roi et ses chevaliers s’élancèrent comme une seule âme pour tenter de rattraper Braga et Efhar. Meilleurs que l’infanterie, ils se frayaient un chemin à travers la gigantesque garde du souverain, malgré leur nombre insignifiant, ils luttent, mais plus de la moitié d’entre eux à déjà trouvé la mort. Le roi est frappé au flanc par le fer d’une hache, il est presque tué sur le coup, mais parvient à dire ces quelques mots.
Assar II : Continuez, je ne suis que l’étendard de la paix, sauvez ce monde.
Il tombe doucement, puis est piétiné par les Strofarmiens qui poursuivent le reste des chevaliers.
Ils arrivent finalement devant Braga et Efhar, ils ne sont plus que 26, épuisés et encerclés.

Braga : Voilà ce que vous avez gagné à vouloir suivre le rêve pathétique de cet imbécile d’Assar. Vous autres, retirez vous et laissez les moi, ça fait longtemps que je n’ai pas tiré mon épée de son fourreau. Les soldats s’écartent tous, laissant Efhar, Braga et les 26 survivants. Il sort alors une gigantesque épée d’or, haute comme un homme.
Le commandant des chevaliers enlève alors pièce par pièce son armure, se retrouvant vêtu comme un simple paysan.
Braga : Pure folie. Tu seras brisé en un seul coup.
Commandant des chevaliers : Un coup ? Il ne m’en faudra aucun pour te vaincre. L’onguent ! Deux des chevaliers s’approchent, tenant une amphore remplie de liquide, qu’ils versent sur leur commandant. A en voir son visage, il était très jeune, choisi par le roi lui-même. Lâchant son épée, le commandant se met à courir, désarmé, vers son adversaire, qui d’un coup sec, l’embroche entièrement, puis le soulève pour qu’il glisse jusqu’au manche de l’épée, provoquant une douleur insoutenable.
Utilisant ses dernières, le commandant saisit les poignets de Braga avec ses mains sanguinolentes, l’empêchant ainsi de retirer son arme, ils étaient maintenant « liés ».
Braga : Hum ? Que fais tu, imbécile ? Mais… ce n’est pas un onguent, c’est de l’’huile…
Soudainement, il comprit les intentions du jeune commandant, et s’acharna de plus belle pour essayer de lui faire lâcher prise, mais sans succès. Les 25 chevaliers restants crièrent alors ensemble « Maintenant », alors des hauteurs montèrent dans le ciel des milliers de flèches enflammées, tirées par les 2000 archers, restés en retrait. Beaucoup tombèrent dans la masse, mais certaines vinrent se planter dans les chairs du commandant.

Une énorme flamme monta elle aussi dans les airs, puis plus rien. Du commandant, il ne restait que des cendres. Braga se releva, carbonisé…
Braga : Terrifiant… vous avez vaincu, mais ce n’est que le début, d’autres comme moi viendront pour vous faire comprendre que votre rêve ridicule est irréalisable, surtout quand il est conduit par un traître et un menteur... Il mourut lui aussi, maintenant les 25 chevaliers entouraient Efhar, qui n’avait pas perdu son calme habituel.
Efhar : vous allez me tuer ? Comme c’est honorable, jusqu’au bout pour votre roi, non ? Mais qui vous dit qu’un jour votre roi ne vous trahira pas vous, votre rêve, votre royaume ? Allez vous choisir la loyauté envers votre roi, ou la loyauté envers votre pays ? N’y a-t-il pas des actes en contradictions avec vos pensées ? N’avez-vous pas peur de l’échec ? Et si cela n’était qu’une grande comédie d’Assar pour devenir un roi puissant ?
Chevaliers : Pour le roi !!!
Ils transpercèrent Efhar de toutes parts, ce dernier ne bougea pas, ne cria pas et ne saigna pas, les armes ne semblaient pas pouvoir le blesser.
Efhar : Bien, si tel est votre choix… vous servirez le roi de Nambarda… pour l’éternité !
Immédiatement après, il n’était plus là, seul restait son grand manteau noir tout troué.
Les strofarmiens, libérés du joug de Barga, se dispersèrent, la plus grand partie vint vivre en Nambarda, renforçant ainsi l’assise militaire du royaume. Mais certains, ceux qui étaient fidèles à Braga depuis le début, et qui l’avaient suivi jusqu’au bout, partirent à l’ouest, pour former une civilisation magique, la Nécrotée était née, pour assouvir une vengeance vieille de 25 ans…
Ce fut ainsi le début de plusieurs siècles de domination du monde par Nambarda, l’apogée de ce royaume qui ne connaîtra jamais la paix.

« Mais sur les terres autrefois fertiles, plus rien ne poussa depuis ce jour, et encore, certaines nuits, quand il pleut et que l’obscurité est totale, on peut entendre les heurts, les cris, les plaintes des morts qui remontent à la surface ».

An 295, Nambarda, château du roi Assar II

Le premier roi de Nambarda, fondé en l'an 276 était Assar I, un jeune homme plein de rêves de pouvoir, bien évidemment, étant le premier roi de cette contrée naissante, il ne verrait jamais son rêve devenir réalité, mais en revanche, il transmit tout à son fils, alors âgé de 14 ans (en 276) : Ce qu'il devait accomplir, comment il devait procéder en surface pour ne pas éveiller les soupçons de personne, il fallait agir dans le secret, lentement et éliminer discrètement les gêneurs dans l'ombre. Une telle chose prendra beaucoup de temps, des siècles même, mais un jour, Nambarda règnera sur le monde, tout-puissant.Le jeune fils d'Assar I était encore plus ambitieux que son père, si bien qu'il le fît assassiné quelques mois plus tard, ainsi il accède au trône, faisant preuve d'autant de bonté à l'égard de son peuple que celui qu'il avait rendu à la terre.
Toutes les semaines, il se réunit avec conseillers et généraux, tous au courant de la tromperie envers son propre royaume. Cette réunion a lieu dans la salle close du château, aux murs épais et sans aucune fenêtre, de sorte qu' aucun son ne puisse y entrer ou en sortir. Ensembles ils opèrent, dépêchent des assassins, souvent des soldats de divisions ayant servi sous Assar I et donc en alignement avec ses véritables idéaux, si bien que la moitié de l'armée est plongée dans l'ignorance la plus totale, les jeunes recrues plus particulièrement, naïves, croyant réaliser l'unification du monde d'une manière pacifique, de par le dialogue et la bonne volonté.

Parmi ces divisions de jeunes, la 12ème est sans doute la meilleure, composée uniquement de thabardiens, du village de Thabarda, situé à cent kilomètres au nord du château. 150 hommes robustes, âgés entre 18 et 20 ans. Et dans cette division, se trouvent Braga et Efhar, compagnons depuis leurs plus jeunes années : le premier est un bretteur, il mesure bien deux mètres de haut, il a le visage dur de l'homme qui a déjà tout vu, mais il est cependant digne de confiance, généreux, il croît dur comme fer en ce que le roi proclame dans toutes les villes. Il porte sur son dos une épée terrible, dorée, haute comme un homme et logée dans un épais fourreau de bronze.
Son ami, lui pratique la magie depuis quelques années déjà et possède des dispositions et des facilités remarquables, grâce à un sort de jouvence, il a obtenu jeunesse et vie éternelle. Il dégage une sérénité à toute épreuve, lui aussi pense que ce que dit le roi est juste, voilà pourquoi ils ont rejoint cette division de l'armée nambardéenne, chargée de préserver une paix d'apparence avec les tribus voisines. Aujourd'hui ils sont libres de faire ce que bon leur semble, c'est ainsi qu'ils ont tous deux décidé de rendre visite à leur ancien mentor, un vieux général ayant servi sous Assar I, puis ayant démissionné pour une raison inconnue. C'était lui qui avait appris le maniement de l'épée à Braga, lui qui avait initié Efhar aux bases de la magie. Il résidait quelques kilomètres à l'ouest de Thabarda, dans un petit havre de paix, seul, tranquille et en harmonie avec la nature.
Après deux heures de marche, quelques plaisanteries lancées ici et là, ils aperçoivent enfin la chaumière du vieil homme, âgé de 65 ans et pourtant toujours vif. Mais quelque chose cloche, il y a trois chevaux devant la porte ouverte. Un hurlement se fait entendre, confirmant alors leurs doute, ils se dépêchent et entrent dans la modeste habitation.
Braga : Harass, que se passe...
Il ne termina pas sa phrase, trois hommes entouraient le corps sans vie du vieillard, la gorge tranchée. Le plus près des deux arrivants tira son épée et se jeta sur Braga, qui le balaya d'un coup de poing. Ejecté, il heurta violemment l'un des murs et perdit connaissance. Les deux autres, voyant que toute lutte contre ce colosse serait futile, prirent la fuite en s'échappant par la fenêtre, laissée ouverte pour l'occasion.
Efhar : Non. Soyez foudroyés sur place pour votre crime, doigt de la justice, répands ta chaude lumière et trouve les êtres impurs, entends mon appel, exauce mon souhait.
Un éclair fendit le ciel et vint punir les auteurs du méfait, pourtant déjà loin du lieu de l'assassinat.
Voyant qu'Harass ne pourrait leur dire ce qu'il s'était passé, ils se décidèrent à interroger l'unique survivant, qu'ils réveillèrent d'une gifle.

Efhar : Tu es l'un des soldats de la garde privée du roi... qu'est-ce que cela signifie ? Pourquoi avez-vous assassiné cet homme ?
Mais le fourbe avait tout prévu, décrochant avec une vitesse ahurissante une minuscule fiole pendue à son cou, il l'ingurgita sans que ni Braga ni Efhar ne puissent l'en empêcher. Il fut alors pris de spasmes, agonisa quelques secondes, puis retomba sur le sol comme une poupée de chiffon, les yeux vitreux et la bouche légèrement entrouverte.
Braga poussa un léger soupir, puis aperçut une feuille de papier posée sur une table en bois de chêne. Intrigué, il demanda l'attention de son compagnon : c'était une lettre, après l'avoir parcouru, il commença une lecture à voix haute.
Braga : « Eliminez Harass, il réside 8 kilomètres à l'ouest de Thabarda. Faîtes disparaître les preuves, il en sait beaucoup trop sur les véritables projets du roi, il peut en parler à tout moment, le laisser en vie est bien trop compromettant pour nous » Efhar... le sceau royal est là...
Efhar : Mais c'est absurde ? pourquoi le roi ferait-il assassiné un ancien général de son père ? N'est-il pas contre toute forme de violence gratuite ? Je n'arrive pas encore à tout comprendre, mais il est sûr que le roi nous cache beaucoup de choses, peut-être que ce qu'il nous montre n'est qu'une façade... rentrons, nous réfléchirons plus tard, gardons ça pour nous, ne nous avançons pas trop en suppositions.
Ils sortirent silencieusement, eurent un dernier regard pour le corps du vieil homme, puis rentrèrent à Thabarda, sans se douter que, caché derrière le mur extérieur de la demeure, quelqu'un avait vu toute la scène...

Le jour de repos terminé, il fallait maintenant repartir en mission, le roi lui-même avait envoyé une lettre ordonnant à la 12ème division d'aller maîtriser une incursion barbare à la frontière nord. Or pour atteindre cette frontière, il fallait passer par une grande forêt, la « haute forêt noire de Garlstrass ».
Ce nom, héritage d'une des nombreuses campagnes du roi Assar I, qui avait livré bataille dans cette forêt, au milieu d'une fournaise infernale, cette bataille avait opposé les divisions du général Garlstrass à la tribu barbare la plus puissante de l'époque, les Barstror.
Ce fut une semi-victoire, les Barstror furent repoussés, mais le général Garlstrass et ses hommes trouvèrent la mort dans l'incendie qui continua deux semaines après la fin du conflit, ne laissant plus rien, excepté les troncs calcinés des arbres qu'il avait ravagés.
Depuis ce jour, les rayons du soleil n'atteignent plus le coeur de la forêt, la nuit est perpétuelle et rares sont les braves qui osent s'y aventurer seuls.
La 12ème division, commandée par les deux meilleurs soldats du village (Braga et Efhar), venait de pénétrer dans la forêt, on n'y voyait presque plus, les torches s'illuminèrent, apportant une faible lueur dans la plus totale obscurité. Ils arrivaient maintenant au coeur de la forêt, là où tous deviennent aveugles. On alluma alors toutes les torches disponibles, deux par personne, une sur le dos, l'autre dans une main, ils continuèrent leur périple.
Un craquement, provoqué par un pas sur une herbe sèche alerta Braga, ils étaient observés...

Braga : Nous ne sommes pas seuls, les épées !!!
Toutes les épées furent dégainées d'un même mouvement très fluide, ce fut le moment précis ou l'embuscade débuta.. Jaillissant de tous côtés, des guerriers, pas des barbares, mais des soldats royaux, la division spécialisée dans les attaques surprises, l'acte était prémédité.
Bien que l'effet de surprise ne fut pas total, il procura au début de l'affrontement un léger avantage aux assaillants.
Efhar : Que le feu des justes vous consume, Ô flammes divines, imposez votre volonté en ces lieux !
Une vague de flammes sacrées balaya tous les ennemis entourant le jeune mage, pendant que Braga fendait des crânes, brisait des côtes, sans aucune pitié, il ne croyait plus en une possible erreur ou tentative pour semer la confusion, le roi n'était pas ce qu'il semblait être.
Après une heure de cris, de chairs tranchées, l'effusion de sang nocturne s'arrêta, le bilan était tragique, 110 morts du côté de la 12ème division, contre la totalité de la division ennemi, soit 150 morts, 260 en tout.
Le coeur plein de tristesse, Efhar entama le rituel censé conduire ses camarades trépassés vers le paradis des soldats, là où tous peuvent vivre heureux, sans conflits ni problèmes, mais il n'y croit pas vraiment, comment un endroit pareil pourrait-il exister ?
Et c'est ainsi que la mort dans l'âme, les 40 survivants rentrèrent à Thabarda, chacun élaborant des théories farfelues sur le pourquoi de la trahison du roi.
Thabarda était en vue, alors tous furent pétrifiés sur place, ce n'était plus qu'un océan de flammes.
Courant comme ils n'avaient jamais couru, ils atteignirent rapidement le village... c' était un véritable massacre : infirmes, femmes, enfants, nouveaux nés, aucun n'avait survécu, le feu et les lames avaient mis fin prématurément à leurs courtes vies. Car en effet, comme le prouvait les cadavres des quelques hommes chargés de protéger la ville, cette scène macabre avait été provoqué par des hommes armés, tous en devinèrent l'instigateur principal...

Braga : Nous vengerons nous ?
Efhar : Oui, nous nous vengerons, nous ne parlerons pas, nous n'aurons ni pitié ni répit, dorénavant seul notre but existe, tout le reste n'est qu'illusion, ils paieront, nous protégerons ce monde tout en accomplissant notre vengeance, bientôt Nambarda n'existera plus et même si vous mourrez tous, je poursuivrai notre combat jusqu'à la fin.
Tous : Qu'il en soit ainsi
Oo--regles--oO


Ne pas se tuer entre membres
Entraider les faibles et les proteger (si possible)

jouer assez souvent (au moins 2 jours par semaine)
seuls les elites seront admis dans le clan, ne postulez pas , on vous previendra si on a besoin de vous!